Un week-end Metal sur la belle ville de Montpellier
Une idée originale de M&O Office + Victoire 2 + What The Fest – EX Tenebris LUX
Un Live Report de Jérémy Djay
Une première journée le 12 octobre dernier de master class, conférences, stands vinyles, rencontres professionnelles, …
Des conférences avec des thématiques intéressantes :
- Conférence avec le SACEM Metal Tour & la Fédération des Musiques Métalliques.
- Conférence Arthur Alernatif – « Les Triomphes du Métal – Réseaux sociaux, scènes émergentes ».
- Conférence 1 Corentin Charbonnier + Marc Le Bouler « L’institutionnalisation du Metal »
- Conférence 2 Corentin Charbonnier + Marc Le Bouler « Accessibilité aux festivals »
Des Master Class de chant, guitare, basse, batterie
Pour bien terminer cette journée productive, l’asso nous propose une soirée de concert 100% français, dans le complexe de la fameuse « Victoire 2 ». Salle tout en longueur avec son petit bar. On y trouve également la tatoueuse Mhell présente pour nous encrer de quelques flashs dispos, et bien évidement les stands de merch artistes et asso.
Citrus Hardcore/Montpellier)
La soirée commence toute en « douceur » avec le groupe de hardcore du pays, Citrus.
Le quatuor a pour mission de lancer la soirée de cette seconde édition des « États Généraux du Metal ». Je précise avant tout, je ne suis pas un fan de hardcore (loin de là, à part pour l’ambiance), je serai donc succinct je suis désolé. Déjà, le groupe dégage une sacrée énergie sur scène. Le flegme de la bassiste contraste sacrément avec le batteur ainsi que celle du chanteur faisant les cent pas tout en éructant un sacré chant vindicatif. Les changements fréquents de tempo donnent un côté chaotique à l’ensemble,
chaos relativement contrôlé cela dit. Un jeu de light (très bon) donne encore plus de relief aux morceaux. Qu’on aime ou pas, y’a pas à dire ça envoie ! Set, petit mais très efficace, avec un public enthousiaste qui en redemande, la soirée est belle et bien lancée !
Cavalerie (Hardcore Crust / Paris)
On reste dans le style, même si un peu différent, avec maintenant les parisiens de Cavalerie, et du hardcore crust. Premières notes, les gens qui sont encore dehors à manger / fumer arrivent rapidement et le pit s’est enfin réveillé ! Le trio met le feu avec du HC de première qualité. La basse ultra saturée à la Mötorhead et le chant cassé (mais tout en maitrise), nous font ressentir la violence et la hargne des morceaux. Ça envoie la sauce, le public est énergique. D’un coup, Elisa Barbier (aka « Reptiliza » de Reptilicus) déboule sur scène pour se jeter dans le public. Pas de doute, on est bien sur la scène hardcore avec ses codes ! Ah ben tiens ! La bassiste de Citrus prend le relais pour un morceau. Ca ! C’est le genre de concert qu’on aime voir. Y’a une communion avec le public qui est top. Musicalement… j’aime bien ! Et j’en suis le premier surpris. Je n’écouterai pas pendant des heures mais franchement ça envoie. À revoir pour le coup.
Violence (Industrial / Paris)
Après une petite pause, on revient dans la salle et on se rend compte que petit à petit, et ben… ça se remplit. Donc maintenant voilà sur scène Violence, groupe d’Indus metal originaire de la capitale. On trouve sur scène un quatuor sans basse mais avec clavier/sampler. Moi qui aime le son de la basse ça me rend perplexe. Après c’est de l’indus, et vu le côté électro, peut être que ça passe. Dès le début on rentre dans la machine, une machine qui veut nous broyer avec ses sonorités aux côtés dérangeants et plutôt violents. Je trouve que niveau son, on est sur une ressemblance avec les Allemands de Combichrist, avec également un mix entre Rise of the Northstar et Skrilex. Oué cela peut surprendre, et pas être forcément très compréhensible mais c’est ce que j’ai ressenti sur le moment. Pour la scéno, ça reste simple. Après tout il ne faut pas grand-chose tellement on est plus à pogoter qu’à regarder la scène. Mais le chanteur et le guitariste mettent bien le feu ! Quelques couacs techniques, ça arrive, rien de méchant et ça nous permet de respirer un peu. Le groupe a une belle communion avec le public qui est à fond et en réclame toujours plus. Je valide !
Year of No Light (Post-metal / Bordeaux)
Pic by © Hugues de Castillo
Nous y voici, dernier concert de cette soirée du samedi des EGdM2. C’est assez rare de voir plus d’instruments que de musiciens sur scène, encore plus rare deux batteurs jouant en parallèle, ou un bassiste avec un clavier. Juste avec ces infos, je pense que vous avez une idée jusqu’où les membres
veulent nous emporter. Terminer avec un groupe comme Year of No Light fait plaisir à l’amateur de post / prog / ambiant que je suis. Une atmosphère lourde se déploie depuis la scène vers public, ce dernier ne bougeant plus qu’aux rythmes des longs et lents accords de basse et de guitares. La double batterie donne un côté puissant aux morceaux avec des cymbales bien présentes permettant de relever le côté pesant. Pas de chant, juste de la musique de qualité et prenante, tout ce que je peux aimer. On se sent petit dans l’univers de YoNL. Donc maintenant, on s’en va écouter les albums du groupe bordelais, parce que bon, on n’a pas envie que cela se termine comme ça. Et vous aussi, si vous ne connaissez pas, allez découvrir ces bijoux. Vous avez compris, j’ai réellement aimé la prestation et mes oreilles encore plus !
Conclusion de la soirée
Une soirée pleine de découvertes (Et oui, je ne connaissais aucun des groupes qui ont joué), autant surprenantes qu’enivrantes. Petite tristesse pour finir, dommage que Myrath soit programmé le même soir à la « Secret Place », nous aurions pu être plus nombreux pour les concerts de la soirée.
Une fois de plus, il faut remercier les organisateurs et bénévoles de nous offrir ce genre d’évènement. Ainsi qu’à tous les musiciens que l’on a pu écouter et apprécier le temps d’une soirée.